3.7.1 « Nos dames méritent des louanges particulières. »
—Zygmunt Lubicz-Zaleski, directeur. Mémoires 1939-1945. De Grotowice à Buchenwald (2002), d’après Pamietnik 1939-1945. Od Grotowic do Buchenwaldu, 1998.
Nos dames méritent des louanges particulières : c’est principalement sur elles que reposait l’organisation de Villard-de-Lans. En premier lieu l’infatigable Inka, Jadwiga Gostyńska, nièce de l’ancien président de la République polonaise, Ignacy Mościcki : elle avait de l’humour, de l’énergie, de l’enthousiasme. Elle portait sur ses épaules tout le poids de la gestion de l’établissement puis, plus tard, de la ferme que nous louions. Ensuite, la surveillante générale Jadwiga Aleksandrowicz, éducatrice idéaliste, dévouée et énergique. Puis Jadwiga Stefanowicz, sérieuse, sage, généreuse, dévouée au service de l’éducation ; Zofia Łukasiewicz, un cœur d’or, la bonté incarnée ; Bola Keeler, ingénieuse et résolue, sans égale lorsqu’il s’agissait de régler les problèmes avec les autorités françaises locales ; Mme l’ingénieur Kozłowska, la courageuse Malgosia Berger, et jusqu’à notre réputée cuisinière Józefówa, véritable cariatide de l’établissement.
Hors du lycée même de Villard, nous comptions madame Potocka, directrice du refuge de Lans, mesdames Danyszowa et Milecka-Starzyńska à la tête de la filiale pour jeunes filles de notre lycée à Lans, et surtout Isabelle Krasińska, responsable du service des colis et madame Jurgielewicz, l’épouse du colonel, chargée de la maison des étudiants à Grenoble. Bien évidemment je ne cite ici qu’une partie des personnes qui méritent de l’être, avant tout celles que j’ai eu l’occasion de côtoyer fréquemment.